Par Hanane Larbi 

Dans la nuit du 4 au 5 mai, le cabinet militaire israélien a approuvé un nouveau plan visant à intensifier l’offensive militaire à Gaza. 

Des dizaines de milliers de réservistes israéliens ont été rappelés dans leurs bases. 

Nom de code de l’opération « Les chariots de Gideon. »

Quelques heures plus tard, c’est dans une vidéo sur X, que Benjamin Netanyahou confirme le plan: la conquête de Gaza, et le contrôle des territoires. 

Serait aussi prévue la promotion « du départ volontaire des Gazouis » ainsi qu’une reprise éventuelle de l’aide humanitaire, mais elle serait confiée à des sociétés privées, et n’impliquerait la participation d’aucune ONG ni agence onusienne. 

Le Hamas accuse Israël de « chantage à l’aide humanitaire et de mener une guerre de la faim. »

Avec l’expulsion annoncée de population, c’est le projet controversé de Donald Trump de déplacer les Gazouis hors de la bande de Gaza qui est en train de prendre forme. Le président américain est d’ailleurs attendu dans la région du 13 au 16 mai. 

Aujourd’hui, l’armée Israélienne contrôle 70% de l’enclave: une réoccupation militaire de la bande de Gaza a bel et bien lieu sous les yeux du monde entier. Avec le gouvernement sioniste de Netanyahou , la solution du problème palestinien: c’est le départ des palestiniens. 

À l’annonce de cette « conquête », le secrétaire général des Nations-unies, Antonio Guterres s’est dit 

 « alarmé. » 

Selon les données du ministère de la santé du Hamas, le nombre de palestiniens morts dans cette guerre s’élève à 52 567, mais la réalité serait bien pire.