Par Hanane Larbi 

D’avis de la majorité des Algériens, l’aéroport international Houari Boumediene n’a pas encore trouvé ses marques. 

Jugé inutilement gigantesque pour certains, sur la voie du Hub pour d’autres, il est tout le temps “ discuté” par les utilisateurs. 

Cependant, voir un terminal se transformer en salle de banquet: ceci est une scène d’une extrême rareté. 

Et c’est ce qui s’est produit ces derniers jours de Ramadhan à l’aéroport d’Alger. 

Effectivement, si vous étiez en départ, en transit et même en arrivée à l’heure du ftour, un repas vous était offert. 

Au delà du fait que la rupture du jeûne n’ait plus été une source de grande tracasserie pour les voyageurs, c’est une action qui crée du sens. Tout simplement parce qu’elle est considérée par le citoyen comme une action publique louable. 

Soutenable, nous n’en savons rien, mais louable certainement. 

Hier, en prenant son repas à l’aéroport Houari Boumediene, un voyageur Allemand a confié à son voisin de droite qu’il ne s’attendait pas “ à un tel effort de soft power de la part de l’Algérie.”

Le monsieur de droite lui répondit évasivement, comme seuls les Algériens savent le faire: “ c’est bien, non?”

Réponse, peu argumentée, mais suffisante.