Hanane Larbi 

Le Programme Alimentaire Mondial ( PAM) a annoncé avoir pu fournir de la farine à une poignée de boulangeries de Gaza. 

Après un blocus total, ces quelques boulangeries retrouvent timidement du service. 

Du pain frais à été distribué. Que Dieu soit loué. Sauf que cette bonne nouvelle arrive malheureusement seule, puisque la quantité de pain produit ne suffit pas du tout. 

Pour un employé de Médecins Sans Frontières ( MSF) l’aide reçue ces dernières 48 heures est vitale mais elle reste « une goutte dans l’océan. » Le responsable est catégorique « Gaza a besoin d’un déluge d’aide humanitaire. » 

Ce vendredi, des camions d’aide alimentaire ont été « pillés. » 

Un terme que beaucoup de Gazaouis réfutent. 

Dans leur situation de survie extrême, nombreux sont ceux qui parlent « d’auto-distribution. » 

La faim a pris le dessus sur TOUT dans l’enclave. 

Fermant et ouvrant « le robinet alimentaire » à sa guise, Israël a toujours abjectement nié toute accusation de famine provoquée. La situation est telle que les mères à Gaza sont arrivées à redouter davantage la famine que les frappes aériennes. 

Tandis qu’un génocide fait rage depuis plus de 19 mois, hier, un boulanger à Gaza disait que « l’odeur du pain avait l’odeur de l’espoir. » 

Son four était rougeâtre… il était heureux. 

Une scène tout à fait lunaire….à Gaza.