Par Hanane Larbi
L'Inde et le Pakistan sont une fois de plus dans une impasse.
Une attaque terroriste la semaine dernière dans le Cachemire indien a tué 26 touristes - principalement Indiens - remettant les deux frères ennemis dans une situation de conflit.
Alors que le Pakistan nie toute implication, l’Inde lui
impute la responsabilité de l’acte.
New Delhi et Islamabad procèdent dés lors au renvoi de diplomates, les visas sont suspendus et annulés, et les ressortissants ont été priés de quitter le territoire du voisin.
À la fermeture des postes-frontières, les deux pays s’interdiront également leurs espaces aériens respectifs. Des mesures très fortes, qui en disent long sur l’état de dégradation des liens.
Mais l’Inde ira encore plus loin.
Elle décide, unilatéralement de suspendre le Traité des eaux de l'Indus pour priver le Pakistan d’eau.
Au Pakistan, en pleine sécheresse: les robinets sont coupés. Le pays condamne immédiatement le geste indien le qualifiant « d’acte de guerre. »
A la « guerre de l’eau » s’ajoutent des déclarations belliqueuses ainsi que des échanges de tirs entre soldats pakistanais et soldats indiens le long de la frontière - toujours en pointillés - du Cachemire.
Les relations entre l’Inde nucléaire et le Pakistan nucléaire reviennent ainsi à des heures très sombres.
Ces deux pays constituant à eux seuls 20% de la planète, l’inquiétude est de mise.
Un énième conflit ? Quelle abomination.