Par Hanane Larbi
D’aveux de journalistes Palestiniens, les mots ne suffisent plus car l’Humanité n’existe plus.
Il y a quelques temps le journaliste- photographe palestinien Motaz Azaiza disait: “ les images les plus horribles, vous ne les avez jamais vues” en expliquant que si il les avaient filmées, il serait mort à cette heure-ci.
Mais ce 3 avril, combien de personnes sommes nous à avoir vu la vidéo de la jeune fille qui sanglote?
La frappe sioniste était titanesque. Et les sanglots avaient jaugé le carnage.
A Gaza des corps avaient été littéralement soufflés.
Le monde aurait dû s’arrêter…. Au moins perdre la tête.
Non, il ne l’a pas fait car au même moment tous les médias, sans exception étaient en train de faire “ le petit guide des tarifs douaniers de Donald Trump.”
Cela fait plus de 2 ans que nous décrions l’horreur de “l’abdication morale” en face du génocide Palestinien, que nous hurlons qu’il y a un acquiescement face à l’anéantissement des Gazouis, qu’il y a déni du droit, et bien la réponse nous l’avons eu.
Elle est à Wall Street à New York, à la City de Londres, au marché boursier de Singapour et au niveau des autres Bourses.
Et nous pourrons prendre toutes les grilles de lecture que nous voulons, nous arriverons à la même conclusion infâme; une société entière est devenue un cimetière car il y a volonté de l’effacer.
Car contrairement au sort de la population Israélienne, le sort des Gazouis n’est pas indexé aux marchés financiers.