Hanane LARBI
Les femmes enceintes à Gaza sont confrontées à un risque accru de fausses couches et de naissances prématurées.
Entre la famine, la pénurie d’eau, l’impossibilité d’accès aux soins avec des hôpitaux constamment ciblés par les bombardements: les femmes palestiniennes enceintes peinent à garder leurs bébés.
De fait, toute grossesse devient extrêmement compliquée à Gaza.
Le ministère palestinien de la santé à signalé 300 fausses couches juste pour ces derniers 80 jours.
De nombreux médecins attribuent également le nombre croissant de fausses couches aux armes israéliennes utilisées, notamment les bombes au phosphore, ainsi que les toxines émises par les roquettes lancées contre la bande de Gaza.
Sans compter les déplacements forcés répétés qui mettent inévitablement en danger des milliers de femmes enceintes, déjà à bout de force, car pour la plupart anémiées.
Cela fait des mois que les obstétriciens de l’enclave et les organisations humanitaires alertent sur les conséquences de la famine in-utero. Le fœtus est tué en silence par la faim.
Gaza est en train de perdre toute une génération d’enfants.
Marwan Al-Hams, directeur de l’un des hôpitaux de campagne de Gaza est catégorique : « Israël a fermé les frontières, mais Israël a aussi fermé les ventres des mères.»