Par Hanane Larbi 

“ À partir du mois prochain, je vais allouer davantage de mon temps à Tesla.” Voici ce qu’a annoncé Elon Musk, le patron du groupe automobile. 

L’homme aux mille projets s’apprête à refermer sa parenthèse politique. 

Musk va s’éloigner de son DOGE ( Department of Government Efficiency), non pas par découragement, mais parce que son empire est dans la tourmente. 

Oui, car Tesla c’est Musk et Musk c’est Tesla. 

Son rêve de révolutionner l’administration américaine s’interrompt face à l’impératif de sauver sa marque. 

Victime de la concurrence, d’appels au boycott et de vandalisme, le géant de la voiture électrique vit actuellement la crise la plus critique de son histoire

Est ce que Tesla a souffert de l’activisme politique de Musk? 

Indéniablement. 

Le milliardaire en voulant embrasser une carrière politique s’est totalement éloigné de son cœur de métier. Il paye son soutien à Donald Trump et ses déclarations abruptes, souvent révoltantes. Depuis plusieurs mois, certains médias américains parlent même “ d’un sentiment anti-Musk.” 

Elon Musk retourne à ses affaires. 

Dans le milieu politique, c’est le soulagement, car pour de nombreux membres du cabinet Trump “ Elon était devenu un boulet.” 

Dans le milieu du business, sa décision est qualifiée de “ pragmatique” mais sa notoriété en a pris un sacré coup. Un concurrent lui a envoyé ce message sur le réseau X “ la réputation ça descend par l’ascenseur et ça remonte par l’escalier.”  

Il va sans doute en falloir du temps à l’homme le plus riche du monde “pour remonter les marches” et se refaire une image. Aura-t-il compris que faire concomitamment de la politique et du business est un mélange maudit. Nos anciens le disaient et le répétaient : “ un seul métier à la fois.”