Ahmed ABDELKRIM
Il fut un temps où la présidence de la République en Algérie ressemblait à une citadelle imprenable. Sous Abdelaziz Bouteflika, durant près de vingt-cinq ans, le pays a vécu dans une communication verrouillée. Aucun entretien direct avec la presse, pas un seul face-à-face, seulement des apparitions millimétrées, des discours lus et des images officielles soigneusement filtrées. Le président vivait retranché derrière un protocole pesant, presque monarchique, loin du peuple.
Aujourd’hui, le contraste est frappant, saisissant. Avec le président Abdelmadjid Tebboune, la présidence a pris un virage à 180 degrés. Dès son arrivée, le chef de l’État a fait de la communication un outil de proximité et de transparence. Ce n’est plus une simple vitrine institutionnelle, mais un lien permanent avec le citoyen. Derrière cette transformation, il y a un homme et une équipe. M.Kamel Sid Saïd, conseiller du Président de la République chargé de la Direction générale de la communication qui dirige une cellule jeune, réactive, composée de journalistes aguerris, de spécialistes en communication politique et de techniciens de pointe. Cette équipe sait manier la caméra, le micro, le drone, la lumière et les réseaux sociaux. Les vidéos sont modernes, les images soignées, les messages clairs. Facebook, X, Instagram, TikTok… la présence est assurée, dynamique, calibrée pour parler au plus grand nombre.
Mais la réussite ne vient pas que de la technique. Elle tient surtout à la volonté du président lui-même. Abdelmadjid Tebboune s’adresse directement aux Algériens avec des mots simples, sans langue de bois. Il a d’ailleurs supprimé l’appellation pompeuse de « Fakhamatouhou », préférant une relation plus directe, plus naturelle. Là où son prédécesseur ne s’exprimait jamais face aux journalistes, lui a déjà accordé douze grandes rencontres avec la presse depuis 2020. Des rendez-vous réguliers où il prend le temps de répondre, d’expliquer, de clarifier. Une première dans l’histoire politique récente du pays.
Cette ouverture a changé le regard des citoyens. Dans les 58 wilayas, le président est perçu comme un homme accessible, humain. Beaucoup l’appellent affectueusement « 3ami Tebboune », « l’oncle Tebboune ». Il est apprécié des jeunes comme des moins jeunes, parce qu’il parle vrai, qu’il écoute, qu’il sourit. Et surtout parce qu’il semble toujours attentif à ce qui se passe autour de lui.
La cellule de communication a su capter et amplifier cette image : celle d’un président moderne, connecté, branché qui refuse la distance et choisit la proximité. Grâce à un travail minutieux mêlant maîtrise technique, savoir-faire journalistique et intelligence stratégique elle réussit à rapprocher l’institution présidentielle du quotidien des Algériens.
C’est une véritable révolution silencieuse. Après des années d’opacité, l’Algérie vit aujourd’hui une présidence qui communique, qui partage et qui dialogue. Une réussite collective, portée par une équipe compétente et par la volonté claire du président Abdelmadjid Tebboune d’être au plus près de son peuple pour lui rendre des comptes et le tenir informer car un peuple informé en vaut deux.