الحراك الإخباري - Guerres de 2025: Les fondamentaux des agressions israéliennes
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Guerres de 2025: Les fondamentaux des agressions israéliennes

منذ 19 ساعة|الأخبار

Abed CHAREF

Ce vendredi 13 juin 2025, Israël a bombardé l’Iran. Après la Palestine, l’Egypte, l’Irak, la Syrie, la Tunisie et le Yémen, c’est une nouvelle agression contre un pays de la région, proche ou lointain, pour un prétexte ou un autre. On se demande déjà quel sera le prochain pays agressé, et sous quel prétexte.

Au-delà du bilan politique et militaire, qui sera établi en temps opportun, cette agression israélienne reprend l’essentiel des fondamentaux de toutes les agressions israéliennes depuis 1948.

En premier lieu, la nature de l’état israélien: les guerres d’agression font partie de l’ADN d’Israël. La guerre est une donnée permanente de la vie d’Israël. C’est quelque chose qui revient de manière cyclique.

Les israéliens présentent la guerre d’agression en cours comme la dernière, l’ultime guerre pour assurer la paix, et aussi comme la seule voie pour assurer la survie d’Israël. En 1967 lors de la guerre de juin, en 1982, en 1978 et en 2024 au Liban, comme lors du génocide en cours en Palestine, la rhétorique israélienne est toujours la même: Israël est un pays contraint de lancer des guerres préventives pour assurer sa survie dans un environnement hostile.

Chaque agression est alimentée par une campagne de propagande intense, bénéficiant d’une complicité totale des médias occidentaux influents. Il faut rappeler, à ce sujet, l’histoire des bébés décapités et mis dans des fours, le 7 octobre 2023: même le président du pays le plus puissant du monde, Joe Biden, avait participé à cette campagne de propagande. On ne sait pas encore s’il l’a fait en connaissance de cause, ou s’il a été lui-même manipulé.

Cette fois-ci, c’est le président Donald Trump qui a été pleinement complice de l’attaque israélienne, en reconnaissant qu’il était au courant alors qu’il faisait semblant de négocier avec les iraniens. Les autres pays occidentaux se sont alignés, la France allant jusqu’à affirmer le droit d’Israël de se défendre juste après le début de l’agression.

Israël ne peut agir seul

Ces déclarations ne doivent cependant pas occulter un autre élément essentiel. Israël ne peut pas attaquer l’Iran sans un soutien très fort et sans des garanties américaines et des autres pays occidentaux. C’est l’appui des Etats-Unis qui est déterminant sur l’issue du conflit. L’information sur les mouvements de l’armée iranienne, la surveillance du ciel iranien, les communications, le soutien logistique, la production d’armes : Israël seul n’a pas les moyens d’engager une telle guerre.

C’est d’ailleurs une erreur récurrente qu’on retrouve dans les commentaires et les analyses qui dénoncent la passivité des pays arabes face aux guerres d’agression israéliennes. Ils sont accusés de lâcheté, voire de trahison, alors que les Palestiniens, et les pays arabes qui les soutiennent, n’ont pas face à eux Israël seulement, mais ils font face à la puissance américaine et occidentale. Certains pays arabes en ont pris acte, et ont décidé de ne plus prendre de risques, de se désengager. D’autres ont été détruits à cause de leur engagement.

D’un crime à l’autre

D’autre part, l’appui médiatique, diplomatique et militaire des occidentaux à Israël lui permet de passer d’une guerre à l’autre, sans encombre. C’est la première fois dans l’histoire qu’un pays, dont les dirigeants sont accusés de crimes de guerre par la cour pénale internationale, obtiennent l’appui des principaux pays occidentaux au moment où ils se lancent dans une nouvelle guerre.

C’est aussi la première fois que le premier ministre d’un pays lance une guerre contre un autre alors qu’un ancien premier ministre de son propre pays l’accuse d’avoir commis des crimes de guerre!

Mais l’agression contre l’Iran permet d’occulter Ghaza, de mettre au second plan le génocide qui s’y déroule. C’est peut-être le véritable objectif de l’agression israélienne contre l’Iran, car, et là encore c’est une première: l’opinion mondiale a basculé du côté palestinien, même si les pouvoirs et les réseaux d’argent restent acquis à Israël.

تاريخ Jun 14, 2025