Par Hanane Larbi 

L'Organisation des Nations-unies pour l'éducation, la science et la culture 

(UNESCO) vient d’inscrire 74 nouvelles collections à son registre de “la Mémoire du monde” dont l’oeuvre de Ibn Sînâ Al- Qanun fit-Tibb ( le Canon de la médecine).  

Cet ouvrage que l’UNESCO décrit comme “ un trésor du Maghreb”, l’Algérie a le privilège et la fierté de le posséder. Le Canon de la médecine est précieusement conservé au sein de la Bibliothèque nationale, et acquiert donc avec cette nouvelle inscription de l’UNESCO: une nouvelle dimension patrimoniale. Al Qanun fit-Tibb fait partie aujourd’hui de l’héritage documentaire universel. 

William Osler, le père de la médecine moderne, décrivit le Canon comme “ le manuel médical le plus célèbre jamais écrit” soulignant qu’il restera “ une Bible médicale plus longtemps que tout autre ouvrage.”

Ibn Sina avait une grande ambition qu’il avait consignée justement dans l’introduction du Canon de la médecine: “ je dénouerai le noeud de la mort et les hommes vivront longtemps.”

Est ce que son souhait s’est réalisé? Extrêmement difficile de donner une réponse franche, néanmoins les avis sont quasi unanimes sur un fait: Ibn Sina a éclairé de plein feu le monde oriental et occidental. 

Avec son nouveau statut dans le registre international de la Mémoire du monde, 

Al Qanun fit-Tibb va rayonner encore plus. 

Une énième façon de faire honneur au 

“ Prince de la médecine” qu’est Ibn Sina.