Tel-Aviv prive toujours Gaza d’aide humanitaire et d’électricité. Baptisé “ Plan de l’enfer” celui-ci n’est qu’une énieme étape franchie dans le génocide commis par l’entité sioniste et qui aurait deux objectifs: 

- Forcer le Hamas à accepter une prolongation de l’échange d’otages et de prisonniers sans pour autant s’engager sur un cessez le feu permanent. 

- Forcer le Hamas à céder sur la gouvernance future de la bande de Gaza. 

Entretemps, des milliers de Gazaouis sont privés de denrées alimentaires de première nécessité, puisque

littéralement “ sous perfusion humanitaire.” 

Le pain est pratiquement introuvable dans l’enclave; vu que les quelques boulangeries ayant survécu aux bombardements ont fermé, faute d’approvisionnement en farine et en carburant. Les panneaux solaires sont cédés à des sommes astronomiques, et la bougie est devenue un produit très prisé et très cher. En ce mois de Ramadhan, les maigres ftours sont cuits au feu de bois. 

Hazem Qasem, porte-parole du Hamas, a dénoncé “ une guerre de famine” visant principalement les civils.

Il a souligné que la dernière coupure d’électricité avait essentiellement affecté la principale station d’épuration d’eau, privant ainsi les Gazouis d’eau potable. 

Pour le Hamas, “le chantage à l’eau” est inacceptable, quant à l’électricité “ cela fait des mois et des mois que Gaza est dans le noir.” 

Hanane Larbi