Hanane LARBI
Ce 4 juin, Donald Trump à décrété l’interdiction de rentrer aux États-Unis aux ressortissants de ces 12 pays:
Afghanistan
Le Myanmar
Tchad
Congo-Brazzaville
Guinée équatoriale
Érythrée
Haïti
Iran
Libye
Somalie
Soudan
Yémen
Le président américain a formulé sa décision comme nécessaire « pour protéger le pays des terroristes étrangers » « We don’t want them! » « nous ne voulons pas d’eux! »
Cette interdiction du nom de «travel ban» sera effective à partir du 9 juin.
Il est à noter que 7 autres pays sont visés par des restrictions partielles:
Burundi
Cuba
Laos
Sierra Leone
Togo
Turkménistan
Venezuela
Depuis sa campagne pour la présidentielle, Donald Trump s’est déclaré en guerre contre l’immigration
clandestine, et a fait des « illégaux » son cheval de bataille.
Ce travel ban rappelle à plusieurs égards le «Muslim ban » du 1er mandat ( 2017-2021) de Trump, qui avait interdit l’entrée sur le territoire américain aux Irakiens, aux Syriens, aux Iraniens, aux Soudanais, aux Libyens, aux Somaliens et aux Yéménites.
A l’exception des Irakiens, tous ces ressortissants sont de nouveau ciblés par le récent « ban. »
Ce matin, l’Union africaine (UA) s’est dite « préoccupée » par le « possible impact négatif » de cette interdiction, et a appelé Washington à adopter
« une approche plus consultative. »